ENLUMINURES ? Miraculeuses ! avril 3
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Guide pratique
des
LETTRES ENLUMINÉES
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En observant un manuscrit médiéval enluminé, on ne peut qu’être frappé par le caractère miraculeux de la conservation de tels ouvrages.
Ce sont de fragiles œuvres d’art aux motifs complexes, peints et dorés sur parchemin ou vélin, qui pourtant furent consultées quotidiennement par des générations de moines et de prêtres, de lettrés et d’hommes de cour, avide d’apprendre ou simplement de les admirer.
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Ces manuscrits enluminés subirent en outre les vicissitudes de nombreux voyages, mais les dorures à la feuille et la richesse des coloris des pigments peints n’ont rien perdu de leur éclat d’origine ;
La première parte de cet ouvrage est consacrée à l’histoire des enluminures, aux artistes qui les exécutèrent et aux mécènes qui les commanditèrent.
La seconde partie, qui débute par une initiales de l’évangéliaire de Lindisfarne et s’achève sur une lettre issue d’un horoscope contemporain c’est au début des années 90 présente douze lettres enluminées adaptées de chefs d’œuvre originaux ainsi que les explications détaillées de leur recréation.
QUI FURENT LES ARTISTES ?
Nombre de peinture médiévales figurent des moines au travail dans leur monastères penchés sur des livres, une plume à la main en train de copier ou d’enluminer des ouvrages destinés à l’étude, la prière ou aux oeuvres missionnaires.
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Les qualités surnaturelles que conférait l’enluminure aux manuscrits de l’époque rehaussaient le statut de leur auteurs ; nous connaissons encore le nom du copiste et enlumineur de l’Évangéliaire de Lindisferne, un certain Eadfrith qui devient évêque de Lindisfarne en mai 698.
Quand les plus prospères négociants du début du XIII° siècle désirèrent également posséder de tels ouvrages, l’enluminure quitta les cloitres : des copistes et enlumineurs séculiers partirent travailleur pour les nouveaux centre universitaires d’Europe…/…
Calligraphies de Timothy Noad
textes de Patricia Selignan
Editions France Loisirs
(page huit)
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Il semble qu’il y ait un regain de l’enluminure, avec « modernisation » des calligraphies…mais les amoureux ne resteront-ils pas plus sensibles aux anciens thèmes, matériaux et pratiques ?
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